Mon sac n'étant pas très lourd, je décide de prendre la direction du sud à pied.
Une voie très large en pierre compactée et bordée d'arbres mène vers une zone verte et "Les Fougères", le hameau où je dois m'installer.
En m'éloignant, je vois le spatioport, le forum, le musée, la salle de concert, l'université et le centre scientifique qui ne semblent former qu'un seul bâtiment au milieu des restes de l'ancienne ville.
Je croise quelques véhicules solaires, à voile ou tractés grâce à la force animale.
De chaque cotés de la route blanche, des centaines de petits champs multicolores s'étalent, entourés de haies qui crépitent de chants d'oiseaux.
Je peux observer " en vrai " et en assez grand nombre des animaux qui étaient devenus extrêmement rares il y a encore quelques années. Des brebis, des chèvres et même quelques vaches broutent tranquillement dans des prés fleuris. De petites parcelles boisées permettent au bétail de faire la sieste à l'ombre.
Peu à peu, une paix intérieure immense m'envahit et je me fais la réflexion :
" Je me sens enfin chez moi..! "J'arrive aux "Fougères". Le maître et la maîtresse de maison, ainsi que leurs trois enfants débordants de vie et de rires, m'accueillent très chaleureusement. Après un dîner en leur compagnie, formidablement savoureux et qui me rappelle mon enfance terrienne, je m'installe dans une pièce deux fois plus grande que mon appartement sur Terre II et, me délectant de cet état de bonheur simple, je m'endors comme une souche.
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